Publié dans Editorial

Et après ? 

Publié le jeudi, 21 août 2025

Clap de fin ! Le rideau est tombé sur la  45e édition du Sommet des Chefs d’Etat de la SADC.  Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Nous avions eu mille et une fois posé cette même question après une assise ou une rencontre internationale. Une question apparemment très simple mais, méfiez-vous,  combien difficile à répondre concrètement. Beaucoup ont chuté en fin de compte !

 

Le 45e Sommet des Chefs d’Etat de la Southern African Development Communauty  (SADC) s’achève en … beauté. De l’avis de tous, observateurs et participants, même du côté des détracteurs, la Grande île a gagné son pari à savoir réussir un sans-faute dans l’organisation générale des réunions jusque durant les séances solennelles. Pendant toute la durée, transports, sécurité, restauration et les séjours s’étaient déroulés à merveille. Il y a peut-être certains détails à dire mais dans l’ensemble, c’est du bon travail. Certes, il y avait eu déjà une première réunion d’envergure internationale lors du Sommet des Chefs d’Etat de la commission de l’océan Indien et la visite d’Etat effectuée par le Président français Emmanuel Macron qui se déroulaient à … merveille, seulement il fallait reconnaitre en toute honnêteté que Madagasikara peut fièrement toiser à égal ou s’aligner avec les pays ayant une longue expérience de réunions internationales. Les membres des délégations ont été impressionnés par la prestation des Malagasy.

La semaine de la SADC, centrée sur la promotion de l’industrialisation, de la transition énergétique en vue d’une résilience des pays membres de la Communauté, s’était déroulée de façon impeccable. Des attentes et des espoirs sont permis, seulement serions-nous capables de les transformer en actes concrets ! De même, les conférences publiques portant sur les valeurs et les potentialités à l’intérieur de la Communauté ont réussi à attirer les attentions. Et que dire du Sommet proprement dit au cours duquel Madagasikara prend le flambeau de la présidence de la SADC. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry assure d’ores et déjà la direction de la SADC. Une haute responsabilité que le  Président malagasy entend assumer fièrement et dignement dans le respect des valeurs de la Communauté. Rajoelina ne cache pas ses ambitions de ne pas décevoir les Etats et les  peuples de l’Afrique australe. Un défi de taille que notre jeune Président ne minimise point. Les cinq engagements mis en avant exigent du sérieux et du travail. L’unité et la solidarité, devises principales de la Communauté de développement de l’Afrique, seront à l’honneur. Les contraintes de la diplomatie à l’échelle internationale imposent du courage et du tact. Le Président malagasy se fixe une mission précise.

Mais, maintenant quoi faire ? En trente-trois ans d’existence, la SADC pourrait-elle manifester une fierté et un sentiment d’avoir réalisé un progrès ? Sur le plan politique, on peut attester une avancée. Des problèmes complexes ont été solutionnés par l’intercession sinon par la médiation des émissaires déployés par la Communauté sur place. Madagasikara en sait quelque chose. Dans le domaine du développement économique, un des objectifs majeurs, la SADC a encore de long chemin à faire. Des pays membres comme la Grande île éprouvent encore certaines difficultés à s’intégrer au sein du vaste marché de 350 millions d’âmes de la Communauté.

Toutes les stratégies d’après Sommet doivent être enclenchées dès maintenant.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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